Blockbusters 80, la folle décennie d'Hollywood

Blockbuster 80, la folle décennie d'Hollywood
Blockbuster 80, Stallone et Schwarzenegger
Blockbuster 80, Steven Seagal
Blockbuster 80, Dolph Lundgren
Blockbuster 80 : Chuck Norris

2016

FORMAT

52mn

PARTENAIRES

France 4

Paris Première

CNC

Angoa-Procirep

Taxshelter.be et ING

CoProductEURS

Narratio Films

Media Res (Belgique)

REALISATEUR

Jean-Martial Lefranc

Blockbusters 80, la folle décennie d'Hollywood

Pourquoi revient-on avec nostalgie vers le cinéma des années 80 ? Les films phares de l’époque, de Rambo à Rocky en passant par Terminator ou autres Predator étaient des machines à exposer du muscle, à magnifier la grandeur de l’Amérique dans des aventures dont les scénarios se griffonnaient au dos d’une boite d’allumettes. Pourtant, notre bonheur est intact de revoir les extraits de ces œuvres qui sont toutes devenues emblématiques.

 

« Blockbusters 80 » nous raconte cette époque bénie à travers les portraits croisés de Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Chuck Norris, Jean-Claude Van Damme et Steven Seagal. Suivant les témoignages de ceux qui étaient sur le plateau comme Dolph Lundgren ou John McTiernan, nous comprenons comment ont été fabriqués les blockbusters pétaradants qui ont fait la conquête des adolescents partout sur la planète.

 

Le décryptage des experts dont Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française, ou Wade Major, critique de cinéma, nous permet de prendre conscience de l’originalité radicale des opus inventés par ce nouvel Hollywood qui était tombé sous la double influence des films d’arts martiaux asiatiques et des dessins animés de Tex Avery.

 

Le contexte politique et économique sont aussi explorés pour nous rappeler le bouleversement amené par la diffusion des cassettes VHS et la révolution conservatrice de Ronald Reagan.

 

« Blockbusters 80 », c’est 52 minutes d’énergie brute, de franche rigolade mais aussi une rétrospective intelligente et intelligible d’une des époques les plus marquantes de l’histoire du cinéma. C’est aussi un moment de nostalgie alors que se referme l’époque des stars aux physiques de dieux grecs, peu à peu poussées hors de l’écran par les costumes génériques des super héros, marionnettes des grandes multinationales du loisir.